Les baskets
Améliorations de la 3e génération :
- Changement des coutures en haut de la basket autour de la cheville : elles sont dorénavant visibles, ce qui les rend plus robustes et réparables.
- Doublure intérieure en cuir italien blanc : plus élégant, plus résistant et moins glissant. Par contre, ce n'est plus un cuir à tannage végétal.
- Patch arrière en cuir plus résistant : cette zone s'était usée très vite chez certaines personnes.
Améliorations de la 2e génération :
- Changement du type de relief sous la semelle, pour réduire les risques de glissade.
- Changement de recette pour la semelle pour plus de résistance à l'abrasion (Perte de volume relative moyenne lors des tests à l'abrasion : 98 mm3 pour la v2 vs. 150 mm3 pour la v1).
- Passage d'une construction dite "cemented" à une construction dite "Strobel" pour plus de flexibilité et de légèreté (passage de 520 à 460g pour une pointure 42).
- Simplification du montage pour n'avoir qu'une seule pièce à l'arrière donc moins de fragilité.
- Plus de mousse à l'arrière pour un meilleur maintien du talon.
- Légère évolution des pointures : on taille légèrement plus grand.
- Attention : elles sont légèrement plus étroites au niveau des orteils que l'ancienne génération.
Ces baskets de ville, on a voulu leur donner un look très soigné : on a choisi un beau cuir grainé et pas “plastifié”, on a réduit au minimum le nombre de coutures pour une ligne épurée et on a gravé un logo discret sur l’arrière. Et pour qu’elles tiennent le plus longtemps possible, on n’a pas lésiné sur la qualité : cuir pleine fleur, semelles cousues, caoutchouc résistant à l'abrasion…Enfin, on n’a pas oublié le confort : mousse épaisse autour de la cheville, semelle à mémoire de forme, intérieur cuir et œillets d’aération pour éviter les odeurs. Bref, le meilleur rapport qualité-beauté-éthique-confort-prix.
Détails techniques
- Cuir pleine fleur, la meilleure qualité (au fait, est-ce que le cuir c'est mal ? On a essayé de répondre à cette immense question dans cet article)
- Semelle résistante à l’abrasion (perte de volume relative en laboratoire : 98 mm3 vs. 182 mm3 et 199 mm3 pour les autres semelles testées, et vs 152 mm3 pour la première génération de ces baskets)
- Semelle collée puis cousue, pour une plus grande solidité
- Lacets en polyester (recyclé) pour éviter qu’ils ne se cassent
- Intérieur cuir, pour plus de confort et d’hygiène
- Oeillets d'aération pour évacuer la transpiration sans faire rentrer la pluie
- Oeillets métalliques sans nickel
- Largeur semelle intérieure au plus large : 8cm pour une pointure 38, 9 cm pour une pointure 44
- Drop : 4mm
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Peaux : Europe
- Tannage : Espagne (cuir extérieur)
- Semelles : Portugal
- Confection : Portugal
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
- Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bonnes baskets 100% made in France, comme Sessile.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Ces baskets vieilliront globalement très bien : si vous enlevez vos chaussures correctement (PAS en vous aidant de l'autre pied), la semelle ne se décollera pas et si vous l'entretenez bien, le cuir va s’assouplir et se faire à votre pied. Quelqu'un qui a marché 600km avec ces baskets nous a même écrit : "ce cuir épais s'est maintenant bien assoupli, on dirait le fauteuil d'une vieille voiture de luxe, c'est magnifique".
Les trois principaux signes de vieillissement sont les suivants :
- Sur la version blanche, des éraflures pourront apparaître plus vite que sur certaines baskets grand public dont le cuir est plastifié (mais qui vont craqueler plus vite sur les plis et durer au final moins longtemps). Il faudra donc régulièrement les entretenir en suivant notre guide d'entretien, et ne pas hésiter à utiliser du "rénovateur blanc" (qu'on vend ici).
- La semelle jaunira légèrement. Cela est dû à un changement de la structure chimique de la gomme avec le temps : cela arrive sur tous les caoutchoucs synthétiques et on n'y peut malheureusement pas grand chose.
- La semelle va s'user à force d'abrasion. Cela ne devrait pas arriver tout de suite, mais si un jour il faut la changer, vous pouvez vous rendre chez un cordonnier spécialisé (quelques idées ici).
Conseils d'entretien
Avant de commencer, il arrive que les embouts des lacets aient laissé quelques traces sur la semelle blanche à cause du contact prolongé dans la boîte à chaussures. Pas d’inquiétude : frottez avec le dos d’une éponge (avec du produit vaisselle si besoin) et ça partira.
Et si vous vous demandez si vos baskets sont à la bonne taille, sachez qu'il vaut mieux qu'elles soient légèrement trop grandes que légèrement trop petites (elles ne pourront pas s'agrandir...). Et si par exemple, vous observez un très léger décollement du talon, sachez qu'il s'atténuera une fois que les baskets seront faites à vos pieds.
Passons maintenant aux conseils d'entretien : un cuir non entretenu va forcément tôt ou tard se dessécher, craqueler ou perdre sa forme. Et après, ce sera foutu : plus aucun retour en arrière ne sera possible, même si le cuir est d’excellente qualité. Au contraire, si vous y passez un peu de temps, vous pourrez garder vos baskets pendant des années.
La chose fondamentale à comprendre, c’est que le cuir est composé d’environ 5% de corps gras – ce sont eux qui lui donnent sa souplesse, sa résistance et son imperméabilité. S’ils s’échappent, le cuir se dessèche. Votre objectif est donc simple : maintenir le cuir gras.
Voici comment faire :
-> Il faut régulièrement le “nourrir”, au moins une fois tous les 6 mois. Idéalement avec un produit spécial type cire d’abeille comme celui-ci, très riche en matière grasse (éviter les crèmes hydratantes de salle de bain qui ne sont pas assez riches donc pas assez efficaces).
-> Si vos baskets prennent l’eau, faites-les sécher à l’air libre puis nourrissez le cuir. Eh oui : l’humidité chasse les corps gras (ce que vous devez savoir si vous avez déjà fait une vinaigrette : le vinaigre aqueux ne se mélange pas avec l’huile).
-> Evitez de les porter deux jours d’affilée, surtout si vous avez tendance à transpirer ou si le temps est pluvieux. Ça laissera à vos baskets le temps d’évacuer l’humidité.
Si vous avez acheté les baskets en blanc :
La deuxième chose à comprendre, c’est que le blanc, c’est salissant et qu'on verra les petites taches et éraflures plus facilement que sur une couleur foncée. D'ailleurs, sur notre cuir pleine fleur, ces éraflures pourront apparaître un peu plus vite que sur certaines baskets blanches dont le cuir est plastifié (comme celles d'une célèbre marque à trois bandes) mais qui vont craqueler plus vite au niveau des plis et durer au final moins longtemps. Pour nettoyer le cuir blanc, plein de tutos sont disponibles sur YouTube, mais pour être sûr de vous donner des conseils qui fonctionnent, on les a (presque) tous testés pour vous : voici sur ce lien le résultat avant/après sur des prototypes de baskets Loom.
Et voici le mode d’emploi qu’on vous recommande :
1/ D’abord, retirez les lacets : vous les mettrez dans votre prochaine lessive. S’ils vous semblent vraiment sales, vous pouvez d’abord les laisser tremper quelques minutes dans de l’eau avec un agent blanchissant que vous avez sous la main (ex : eau oxygénée / eau de javel / percarbonate de soude).
2/ Ensuite, enlevez les tâches et salissures sur le cuir et la semelle. Pour ça, mélangez un peu de savon (noir idéalement) dans de l’eau tiède, puis frottez ça partout sur vos baskets avec une vieille brosse à dents (faites attention à ne pas trop mouiller votre basket quand même, cf. nos conseils plus haut).
3/ S’il y a des taches récalcitrantes sur les contours des semelles ou sur le cuir, frottez-les avec une éponge... magique (celles vendues en rayon bricolage, avec une mousse abrasive). Vous la mouillez un peu et ça marche du tonnerre.
4/ Pour finir, il ne reste qu’à cacher les petites éraflures et raviver le blanc du cuir. Après avoir séché vos baskets, prenez un chiffon et appliquez un “rénovateur blanc” pour baskets (ils contiennent les mêmes types de pigments blancs qui ont été utilisés pour teindre le cuir de vos baskets, et honnêtement c’est indispensable d’en acheter un et ça tombe bien, on en vend chez Loom ici). Laissez sécher 30 minutes, et ré-appliquez une 2e fois si nécessaire.
Et enfin, pour reblanchir vos semelles (qui vont irrémédiablement finir par jaunir), vous pouvez appliquer de l'eau oxygénée sur la semelle avec un pinceau (ou une brosse à dents), la recouvrir de cellophane et laisser les baskets quelques heures en plein soleil. Ça les blanchira à nouveau :-) Encore plus efficace : remplacer l'eau oxygénée par un rénovateur de la marque Tarrago ! Plus d'informations sur cet article.
01.
Résiste !
La raison principale pour laquelle on jette nos baskets, c’est parce que la semelle est trop usée. Alors on a testé différentes semelles en labo et on a choisi la marque la plus solide : Bolflex. Autre problème : le lacet qui vous reste dans la main après avoir tiré un coup sec. Pas de risque ici : nos lacets sont en polyester (recyclé), plus résistant que le coton.
02.
Parées à ne pas décoller
Pour éviter que vos semelles finissent par se faire la malle, elles sont collées puis cousues. C'est très résistant, mais il faut aussi y mettre du vôtre : déchaussez-vous avec les mains, pas en appuyant sur cette pauvre semelle avec votre autre pied !
03.
Du cuir solide et respirant
La plupart des marques de baskets (comme une célèbre à trois bandes) utilisent du cuir recouvert de plastique. Son avantage ? Il s’érafle un peu moins vite. Son problème ? Il est moins respirant et surtout, il craque plus vite au niveau des plis. On a préféré prendre un cuir “pleine fleur” plus naturel et plus respirant. Conséquence : sur la version blanche, des éraflures pourront apparaître un peu plus vite que la moyenne. Mais rien d’irréversible : ces baskets dureront longtemps si vous les entretenez régulièrement (et promis, ce n'est pas très compliqué).
04.
Sans ampoules la fête est plus cool
Plus il y a d’empiècements, plus il y a de coutures, ce qui rigidifie la basket au risque de la rendre inconfortable (dans le petit monde de la chaussure, on dit que ça diminue le "prêtant"). Chez nous, tout l’extérieur de la basket n’est constitué que d’une seule pièce de cuir : non seulement c’est plus confortable, mais c’est aussi plus élégant.
05.
Tout confort
La semelle intérieure est en latex à mémoire de forme (et elle est amovible), et on a ajouté deux mousses épaisses pour entourer la cheville. La doublure intérieure est en cuir : cela permet de mieux respirer, de moins garder l'humidité. Et pour être sûr que vous ayez les pieds bien aérés, on a rajouté des œillets sur le côté. C'est vos collègues de vestiaire qui vont nous dire merci.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendus compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça qu'on vous envoie un autre e-mail de demande d'avis un an après votre achat – on demande même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Les réponses nous servent à améliorer nos vêtements et à donner des informations sur "comment ce produit va vieillir" dans nos pages produits. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients et nos clientes, on ne demande pas ces avis sur 100% des produits commandés : dès que nous avons suffisamment de données pour comprendre les points d’amélioration, nous arrêtons demander les avis à un an.