Le jean noir
Pour le construire, on s’est basé sur les mesures de notre chino, qu’on a affinées génération après génération.
Un jean semi-slim avec une coupe indémodable et une toile française 98% coton 2% élasthanne. Ce qu'il a de différent ? On a utilisé une teinture dite “réactive” qui délave peu pour que le noir reste noir. (parce que noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir oh, oh, oh, oh).
Détails techniques
- 98% coton, 2% élasthanne
- Tissu sergé 4/2 en filature ringspun, assez souple et peu rugueux, pour retarder l’apparition des trous à l’entrejambe liés aux frottements
- Poids 10 oz (330g/m2)
- Coupe “semi-slim”, équivalent du Levi’s 511
- Longueur entre 32 et 34 : si vous le trouvez trop long, vous pouvez le replier ou faire un ourlet
- Teinture noire avec un colorant dit “réactif” pour ne pas trop délaver avec les années
- Zip braguette "YKK"
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié OEKO-TEX® sans substances nocives pour la santé
- Attention ! Sur cette production, le coton n’est pas bio : ce n’est pas ce que nous voulions, mais il y a eu un malentendu avec notre usine et nous nous en sommes rendu compte trop tard, le tissu étant déjà produit. Sur les prochaines productions, nous veillerons à ce que le coton soit bio, comme pour la plupart de nos vêtements.
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
> En savoir plus sur nos usines
- Confection : Portugal
- Teinture, tissage et ennoblissement : France (Vosges)
- Coton et filature : Turquie
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons jeans 100% made in France, comme 1083.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, c’est difficile de faire plus près. Si quelques irréductibles gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe. Les endroits les plus proches où on peut s’approvisionner sont l’Egypte, la Turquie et la Grèce.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Le jean restera en très bon état, même si le noir deviendra moins profond avec les lavages.
Cependant, à force d'être porté, les frottements peuvent créer un trou, en particulier à l'entrejambe. L'utilisation régulière du vélo ou de la moto accentuent encore ce phénomène.
Cette usure est liée à notre choix d'utiliser du coton: toutes les matières naturelles s'usent à force d'utilisation. Si vous voulez un jean qui ne s'use pas du tout, choisissez un modèle en polyester comme ici.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le jean noir a un coût environnemental de 1413 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 4617 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière coton conventionnel, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 02/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Ok, c’est pas vraiment un jean
Nous on dit “jean” mais techniquement, ce pantalon, c’est ce qu’on appelle un “5 poches” : la teinture est faite sur le tissu et non sur le fil, et on a utilisé un colorant dit réactif qui pénètre au plus profond de la fibre contrairement aux colorants pigmentaires habituellement utilisés dans les jeans. Ce que ça change ? Ce jean noir délave bien moins vite qu'un jean classique.
02.
Le remède contre les trous n’est pas celui que vous pensez
Au début, on croyais que pour éviter les trous à l’entrejambe, il fallait faire un jean bien épais. Mais en testant plein de jeans différents en laboratoire, on s’est rendu compte que c’était plutôt l’inverse : plus un jean est épais et rugueux, plus les frottements vont le trouer vite. Au contraire, plus il est lisse et souple, plus son entrejambe tiendra dans le temps. On a donc choisi un tissu assez souple et pas trop épais (330g/m2). Résultat ? Les trous à l’entrejambe apparaissent 2 fois plus lentement que sur un jean un peu plus épais.
03.
Plus besoin de souffrir pour être belle
Ni trop fin ni trop épais, ce jean peut être porté toute l’année, sans mourir de chaud ni grelotter. Et grâce à ses 2% d’élasthanne, il est assez souple pour que vous puissiez vous accroupir ou pédaler sans vous cisailler les cuisses.
04.
Tout ce qui fait un bon jean...
Sur ce jean, il y a : un bouton et des rivets métalliques, un zip YKK, un fil de couture en polycoton, des doublures de poches solides, des coutures renforcées sur l’intérieur des cuisses, des points d’arrêts un peu partout où ça tire, une ceinture doublée avec un thermocollant. Ces détails incroyables vous les retrouverez uniquement chez nous sur la plupart des jeans du marché. Oui on n’a pas fait mieux, mais à quoi bon réinventer la roue ?
05.
... sans les détails des puristes
Certains jeans ont des détails de confection qui plaisent aux puristes, mais qui - entre nous - ne servent pas à grand-chose. Alors on les a retirés pour ne pas vous faire payer le superficiel : bye bye le tissage selvedge (qui ne rend pas la toile plus résistante d’après nos tests) ou le patch en cuir à l’arrière. Résultat : un jean simple, à la coupe ajustée (sans être trop cintrée) avec juste ce qu’il faut pour garantir sa solidité.
06.
C’est beau
C'est tout, juste on le trouve beau.
07.
Depuis les Vosges...
Notre sergé est tissé dans l'Est de la France, puis teint chez Velcorex, dans le Parc Naturel des Ballons des Vosges. Et comme colorants et eaux usées font rarement bon ménage, Velcorex a installé sa propre station d’épuration.
08.
... jusqu'à Porto
Après quinze ans à faire des jeans pour d'autres, Andreia et son mari ont voulu monter leur propre atelier près de Porto. Et ils ont eu raison : c'est propre, c'est lumineux, ça travaille en musique. Résultat ? Les plus chouettes marques européennes leurs confient leurs pantalons.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.