Le sweat
Améliorations de la 3e génération :
- Passage au coton bio certifié GOTS
- Passage à un fil “open end” pour un toucher plus “vintage” sur l'extérieur et plus doux à l’intérieur
- Intérieur gratté pour plus de douceur et de chaleur
- Col retravaillé : moins ouvert, plus résistant et qui se positionne mieux sur le cou
- Nouveaux bords-côtes qui se détendent moins, grâce à l’insertion du fil d'élasthanne en “jersey”
- Coupe légèrement moins ajustée pour un look plus moderne
Améliorations de la 2e génération :
- Nouvelle forme de col
- Elastiques aux manches et aux hanches plus épais
Un sweat robuste 100% coton bio, suffisamment dense pour ne pas se déformer, avec les manches renforcées pour ne pas se détendre et les couleurs travaillées pour bien se patiner avec les années. L’intérieur est gratté - ça veut dire « tout doux » - pour garder la chaleur. Enfin, côté style, zéro risque : le col se pose proprement sur les épaules, la coupe légèrement ample fait de belles épaules et il est super facile à assortir - avec votre jean de tous les jours ou avec votre pantalon « pour les mariages » (oui, vous en avez un).
Détails techniques
- Corps : 100% coton bio certifié GOTS
- Bords-côtes en 98% coton bio certifié GOTS avec 2% d’élasthane tricotés “en jersey”pour limiter la détente
- Poids de 410g/m2 pour limiter la détente et la déformation
- Intérieur “brossé”, c’est-à-dire des petites boucles plates grattées pour rendre la matière plus douce et chaude
- Filature open-end qui donne un toucher “rustique” sur l'extérieur et très doux à l’intérieur
- Teinture sur fil pour une meilleure tenue des couleurs et pour lui donner plus de profondeur
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié OEKO-TEX® sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Filature, tricotage et confection : Portugal
- Coton : recherche en cours
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire de très bons sweats 100% made in France, comme ECCLO
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Nous avons choisi un fil "open-end", traditionnellement utilisé dans les vêtements vintage : avec le temps, la matière deviendra plus duveteuse (surtout au niveau des bords) et les couleurs délaveront joliment. Et grâce à ce fil, ce sweat se déformera très peu.
Après lavage, le tissu est un peu rigide mais s’assouplit au porté.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Le sweat a un coût environnemental de 1144 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% polyester, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 3413 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : le coton bio a un impact environnemental assez faible comparé à la matière polyester, notamment car il utilise peu de pesticides (donc faible toxicité pour l’eau douce) et qu’il est biodégradable (donc moins de problématiques de micro-fibres ou de déchets en fin de vie).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 11/11/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Une matière qui tient la route
Un des problèmes principaux des sweats, c’est qu’ils se déforment avec le temps. Une solution aurait pu être de rajouter du polyester - mais on a préféré éviter car il y avait une autre voie : choisir une matière 100% coton suffisamment dense, de 410g/m2 pour limiter la détente de votre sweat au cours des années.
02.
Des bords-côtes qui ne détendent pas
Pour trouver la manière de tricoter nos bords-côtes sans qu’ils se détendent, on a dépensé pas loin de 1000€ de tests laboratoire. Et bingo, on a trouvé la solution : il fallait tricoter l’élasthanne “en jersey” – schéma sur ce lien si vous aimez la technique. Ça n'a l’air de rien mais ça divise par 3 la détente (pour être précis, l’allongement résiduel après 1 minute est de 11.2% vs. 32.3% pour une incrustation de fil d’élasthanne classique). Bref, les bords-côtes à la ceinture et aux poignets garderont leur forme avec le temps.
03.
Pensé pour bien vieillir
Notre expérience nous l’a appris : sur du coton, les couleurs unies passent avec le temps. On a essayé d’utiliser des teintures qui tiennent mieux (et polluent plus), mais on se rend compte que c’est comme la quête de la jeunesse éternelle - c’est impossible et ça ne rend pas heureux. Alors on a changé de stratégie : ce sweat, il ne restera pas éternellement jeune mais on a fait en sorte qu’il vieillisse bien, comme ces beaux modèles américains qu’on trouve dans les magasins vintages. Pour ça, on a choisi des couleurs qui patinent joliment et une filature “open-end” qui donne au tissu un toucher brut sur l'extérieur… et tout doux sur la face en contact avec votre peau.
04.
Extérieur stylé
On a travaillé le col pour qu’il se pose bien sur votre cou ; des jolies coutures soulignent les épaules ; on a couplé un tissu qui se tient à une coupe une peu droite (ça donne l’air carré) ; enfin, grâce au fil open-end, la matière a des subtiles aspérités qui lui donne un caractère plus trempé que les sweats tout lisses en polyester.
05.
Intérieur confort
A l'intérieur, notre sweat est en molleton avec des boucles plates grattées, aussi appelé “pilou pilou” ou “intérieur doudou” pour ceux qui s’y connaissent. L’avantage ? C’est doux et ça tient au chaud.
06.
C’est beau, c’est bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'on utilise généralement énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour les populations d’insectes, d’oiseaux…et les agriculteurs. Pour ce sweat, nous n'utilisons que du coton bio certifié GOTS . On s’est aussi assuré que le tissu soit inoffensif pour votre peau : il est certifié Oeko-tex et on le lave avant de vous l’envoyer.
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.