La chemise en flanelle
70€ pour une chemise, ce n’est pas donné. Mais si vous regardez de près, vous verrez qu'elle a des caractéristiques que vous trouverez rarement rassemblées :
- vraiment made in Europe : la chemise est fabriquée au Portugal et le tissu aussi, quand la plupart des marques font produire l’un et l’autre dans des pays où les salaires sont insuffisants pour vivre dignement.
- utilisation de coton bio : c’est la seule manière de ne pas participer à l'extinction massive de la biodiversité et de ne pas mettre les agriculteurs en danger. Cet engagement à un prix : le coton bio coûte 50% de plus que le conventionnel.
- la qualité : en plus de ce que vous pouvez lire sur cette page, tous nos vêtements sont prélavés pour qu’ils ne rétrécissent pas chez vous, garantis sans substance toxique pour votre santé, pris en charge en cas de défaut… Et cette exigence a aussi un coût.
En fait, vous trouverez très difficilement une chemise équivalente à ce prix-là. Si on arrive à la vendre à ce prix, c’est qu’on économise sur plein de choses qui nous semblent superflues : on ne fait pas de pub, pas de promos, pas de collections… et on n’a pas d’actionnaires gourmands qui nous demandent de toujours plus de rentabilité.
En savoir plus.
Update d'avril 2023 : nous avons dû passer cette chemise de 60 à 70€ pour tenir compte de l'augmentation de son coût.
Améliorations de la 2e génération :
- Nouveau tissu en coton bio certifié GOTS
- Tissu gratté puis rasé, pour qu’il bouloche moins
- Nouvelle coupe plus ajustée
- Boutons en résine plus larges, pour faciliter leur passage dans la boutonnière
- Boutons fixés avec une machine Ascolite
- Suppression des hirondelles de renfort (dont on a compris qu'elles n'apportaient... aucun renfort)
- Suppression du pli d’aisance dans le dos et du deuxième bouton aux manches
Pour obtenir une chemise aussi douce que chaude, on a choisi une belle flanelle portugaise : un tissu 100% coton bio gratté. Et pour qu'elle dure des années, on a pris les précautions nécessaires : tissu rasé pour ne pas trop boulocher, boutons épais, fixation renforcée, confection soignée. Le tout avec une coupe légèrement ajustée et des couleurs faciles à porter.
Détails techniques
- 100% coton bio certifié GOTS
- Poids 150g/m2
- Flanelle rasée pour diminuer sa tendance naturelle à boulocher
- Boutons fixés avec la technologie Ascolite pour plus de solidité
- Boutons en résine épais, dont un de rechange cousu sur l’étiquette de composition
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
- Tissu certifié Oeko-tex sans substances nocives pour la santé
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
> En savoir plus sur nos usines
- Confection, tissage, teinture et filature : Portugal
- Coton : Turquie
Pourquoi fabriquer au Portugal et pas en France ?
Bien sûr, produire au Portugal nous permet de vendre moins cher. Mais c’est aussi plus facile d'y faire de la bonne qualité : dans les années 80 quand la France a délocalisé son industrie, le Portugal a renforcé la sienne. Il n'empêche que d’autres que nous arrivent à faire du 100% made in France, comme Le Slip Français ou Montlimart.
Pourquoi le coton vient de si loin ?
En réalité, c’est difficile de faire plus près. Si quelques irréductibles Gaulois arrivent à en faire pousser dans leur champs, la culture du coton est marginale en Europe. Les endroits les plus proches où on peut s’approvisionner sont l’Egypte, la Turquie et la Grèce.
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Cette chemise en flanelle restera en très bon état.
Comme sur toutes les flanelles, de légères bouloches vont se former avec les lavages. Elles se verront surtout sur la chemise sable, car l’ombre portée des bouloches est plus visible sur les tissus clairs (si vous le souhaitez, ces bouloches peuvent bien sûr s'enlever avec un rasoir à bouloches).
Sur la version bleu marine, comme toujours sur des tissus en coton de couleur foncée, la couleur va perdre en intensité au fur et à mesure des lavages et s'éclaircir par endroits, notamment au col.
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C'est doux, c'est chaud et c'est du coton
La recette pour obtenir de la flanelle : faire passer une étoffe de coton entre deux rouleaux à picots tournant en sens inverse. Cela donne une chemise douce au toucher car légèrement duveteuse. Une chemise chaude car l'air est emprisonnée dans le poil du tissu. Et une chemise décontractée, qui se porte aussi bien seule que sur un t-shirt.
02.
La flanelle et la bouloche
Notre tissu vient de l'usine portugaise Somelos, avec qui on bosse depuis le début. Coton longue fibre, fil double retors pour la chaine, tissu rasé, contrôle qualité précis : ils font le maximum pour que le boulochage soit le plus limité possible. Mais il n'y a pas de magie : une chemise en flanelle boulochera toujours un peu. Cliquez ici pour voir le tissu après une dizaine de lavages sur une chemise couleur sable, celle où le boulochage est le plus visible.
03.
C’est beau, c’est bio
Le gros problème écologique du coton dit "conventionnel", c'est qu'il utilise énormément de pesticides et engrais de synthèse, un drame pour la biodiversité et les agriculteurs. Notre coton est bio certifié GOTS, cultivé en agriculture biologique. On s’est aussi assuré que cette chemise soit inoffensive pour votre peau : le tissu est certifié Oeko-tex et on la lave avant de vous l’envoyer.
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La guerre des boutons
Certaines chemises haut de gamme ont des boutons en nacre, mais ils ont tendance à casser. On a donc plutôt opté pour des boutons en résine épais qui résisteront bien mieux aux lavages en machine.
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La guerre des boutons 2 : la revanche d’Ascolite
Pour s’assurer que les boutons ne se décousent pas, on a utilisé une machine Ascolite. Un procédé qui renforce le montage en entourant le pied du bouton d’un fil supplémentaire soudé à chaud. Pensé pour les gens qui s'appellent Clark Kent et n'ont pas toujours le temps de déboutonner leur chemise pour sauver la planète.
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Moins, mais mieux
Certaines chemises ont des détails de confection qui plaisent aux puristes, mais qui - entre nous - ne servent pas à grand chose. Alors on les a retirés pour ne pas vous faire payer la chemise trop cher : bye bye les hirondelles de renforts, le pli d’aisance, les coutures à 8 points par cm et le deuxième bouton à la manche. Résultat : une chemise à la coupe ajustée (sans être trop cintrée) avec juste ce qu’il faut pour garantir sa solidité.
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La crème de la crème
Et on ne parle pas des pastéis. L'atelier qui a confectionné nos chemises a l’habitude des vêtements haut de gamme… En fait, il ne fabriquent que ça. Ils mettent la qualité avant tout, alors forcément, le courant entre nous est tout de suite bien passé. Ah, et ils sont au Portugal, parce que la qualité de votre chemise est aussi importante que les conditions de travail de celles qui les fabriquent.
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Made in Portugal
Pourquoi produire en Europe ? Cela garantit des conditions de travail décentes pour les travailleurs. On est sûrs que l’usine traite ses déchets et ses eaux usées selon la réglementation de l’U.E. C’est assez proche pour nous permettre de régulièrement rendre visite aux usines. Cela évite que nos vêtements ne parcourent des milliers de kilomètres. Cela maintient une industrie et des savoir-faires textiles à un niveau local. On continue ?
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.