Les chaussettes en laine
C’est la 1ère génération de ces chaussettes en laine. Pour la construire, on s'est appuyé sur les retours d’expérience de nos clients sur nos chaussettes classiques, afin d’adapter le tricotage (par exemple pour que l’insertion du Cordura soit moins visible).
Ces chaussettes sont en laine pour tenir chaud, mais assez fines pour être portées avec toutes vos chaussures. D’habitude, la pointe et le talon sont renforcés avec du Nylon. Nous, on a choisi du Cordura – une fibre issue du monde militaire, quatre fois plus résistante à l'abrasion. Et pour qu’elles restent en place sans étrangler votre mollet, l'élastique est large et en structure “nid-d'abeilles”. Elles ne vous lâcheront pas de sitôt, vous pouvez dormir sur vos deux orteils oreilles.
Détails techniques
- 68% laine, 31% polyamide dont cordura, 1% élasthanne
- Laine certifiée RWS, le label qui garantit le bien-être animal et l’éthique de la production
- Renforcées aux talons et aux pointes par du Cordura, quatre fois plus résistant à l’abrasion que le nylon classique
- Renforcées sous la plante des pieds et sur le tendon d'achille par du polyamide
- Prélavage en usine pour éviter le rétrécissement chez vous
Pays de fabrication
Pour ne pas vous noyer sous les informations, on ne met ici que les usines des 5 principales étapes de fabrication d'un vêtement : matières premières, filature, tissage/tricotage, teinture/finissage, confection.
- Laine mérinos : Australie et Amérique du Sud
- Filature laine : Italie
- Cordura : Italie
- Polyamide : Espagne
- Élasthanne : France
- Tricotage : France (Tarn)
Comment ce produit va vieillir
Comment on le sait ? On demande à nos clients et clientes leur avis sur le produit un an après l'achat. Et si le produit a moins d'un an, on vous donne nos prédictions grâce à certains retours spontanés et à notre expérience sur des produits similaires.
Ces chaussettes vieilliront très bien et troueront beaucoup moins vite que des chaussettes classiques. Cependant, il nous est déjà arrivé d'avoir des remontées de trous, notamment par des personnes avec des ongles particulièrement pointus ou qui portent des chaussures de sécurité. Plus probable : de fines bouloches pourront apparaître sur les zones de frottement, notamment au niveau du tendon d'Achille... mais rien qui ne résiste à un rasoir à bouloche, tutoriel ici.
Impact environnemental
Cet impact est calculé avec la méthode de l'affichage environnemental français (en cours d’expérimentation).
Les chaussettes en laine ont un coût environnemental de 173 points, selon la méthodologie officielle de l’affichage environnemental textile. C’est ce que sa fabrication “coûte” à la nature, quand on regarde son impact sur le changement climatique, l’acidification des océans, sa toxicité pour l’eau douce, etc.
Par comparaison, un vêtement de poids équivalent, 100% acrylique, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 292 points.
Pourquoi cette différence ? Voici les principales raisons :
- Les pays de production : fabriquer au Portugal ou en France nécessite moins d’énergies fossiles qu’au Bangladesh (un des principaux pays producteurs de vêtements low cost). Résultat : cette fabrication plus locale limite les impacts sur le changement climatique, l’acidification des océans ou l’épuisement des ressources.
- La matière : la laine a un impact environnemental assez important, notamment parce que les moutons rejettent du méthane lors de leur digestion, un gaz à fort effet de serre. C’est pour cette raison que la différence entre l’impact de notre produit et celui de la fast fashion n’est pas très importante. Cependant, contrairement à la matière acrylique, la laine a de gros avantages : elle est à la fois chaude (grâce à ses propriétés isolantes), indéformable (la fibre est très élastique), respirante (elle évacue la transpiration) et anti-odeurs (elle empêche le développement des bactéries).
- La durabilité : les enseignes de fast fashion incitent à l’achat notamment en renouvelant très rapidement leurs collections et en proposant de très nombreuses références, et elles découragent de réparer en pratiquant des prix dérisoires. Cela augmente donc le nombre de vêtements vendus par personne et diminue le nombre de fois où un vêtement est porté. À l’inverse, chez Loom, nous avons choisi d’avoir des pratiques commerciales qui encouragent nos clients et clientes à garder leurs vêtements le plus longtemps possible.
- Les invendus : en France, les enseignes de mode ont en moyenne 4% d’invendus (source ADEME). Comme nous ne renouvelons pas nos collections, nous n’en avons quasiment pas.
Même si on a tout fait pour qu’il soit le plus faible possible, l’impact environnemental de ce produit n’est pas négligeable. Donc avant d’acheter, faites durer vos vêtements le plus longtemps possible.
Calcul effectué par Loom le 23/12/2024 sur l'outil Ecobalyse. Cliquez sur les liens ci-dessus pour accéder aux simulations et avoir plus de détails sur les hypothèses retenues.
01.
Le cordura : la solidité des vêtements militaires
Pour éviter les trous à la pointe et au talon, les chaussettes sont habituellement renforcées avec du nylon. Nous, on a choisi du cordura, un type de nylon particulièrement résistant à l’abrasion, notamment utilisé pour les vêtements militaires. Et on a aussi renforcé la semelle et le tendon d’achille. Mais uniquement sur l’extérieur pour que la peau reste en contact avec la laine : c’est plus doux et ça évite de transpirer.
02.
La laine mérinos : chaude, douce, respirante… et lavable en machine
Pourquoi la laine tient chaud ? Parce qu’elle emprisonne près de 80% d'air dans ses fibres, ce qui fait d’elle le meilleur isolant naturel. Pour ces chaussettes, on a choisi de la laine mérinos qui ne gratte pas. Et parce que vous avez autre chose à faire que de laver à la main, cette laine a été traitée pour passer à la machine sans feutrer.
03.
Un élastique qui tient (sans faire de garrot)
Pas de risque que les chaussettes descendent au ras des baskets : on a choisi une gomme large et tricotée en “nid d’abeille”, une structure légèrement alvéolée qui offre un bon maintien sans trop serrer la cheville.
04.
Une couture très fine
À la place d’une couture classique sur le dessus du pied, les deux bords de la chaussette sont assemblés “maille à maille”. Notre atelier a investi dans une machine dernière génération qui fait encore mieux le travail qu’à la main. Résultat ? Une qualité parfaite et aucune surépaisseur gênante quand vous enfilez vos mocassins à glands chaussures.
05.
Des tailles ajustées
Notre système de taille est aussi au service de la résistance : en choisissant des pas de trois tailles seulement (34-36; 37-39 ; 40-42 …), la chaussette est plus ajustée à votre pied et provoque moins de frottements inutiles (si trop grande) ou d’étirement (si trop petite). Et puis ça vous fera moins d’ampoules aussi :)
06.
Made in France par des pros...
Nos chaussettes sont tricotées et assemblées dans le Tarn, par une équipe d’experts passionnés qui ont pris le temps de travailler avec nous sur ce tricotage en Cordura. C’est aussi une des dernières usines de France qui pratique encore le remaillage à la main, récemment labellisée “entreprise du patrimoine vivant”. C’est vous dire le niveau de maîtrise.
07.
... droits dans leurs bottes
En plus d’être des gens sérieux, nos tricoteurs sont aussi des gens biens : c'est vers eux que les agriculteurs du coin se tournent pour valoriser la laine de leurs moutons plutôt que de la vendre à perte (ce qui se passe dans 99% des cas en France). C’est peut-être pour ça que la boss a été faite Chevalier de la légion d’honneur…
08.
Vous pouvez dormir sur vos deux orteils
Comme d’habitude chez Loom, on crée des vêtements qui tiennent longtemps mais aussi qui abîment moins l’environnement. En plus d’avoir mis en place une production 100% traçable et locale, tous les fils (cordura, laine, polyamide, élasthanne) sont certifiés OEKO-TEX®, garantis sans substances nocives pour l'environnement et pour votre santé. Et puis vous l’avez compris, pas d’ouvriers exploités chez nous :)
Nous publions tous les avis, qu’ils soient bons ou moins bons.
Quand demandez-vous des avis aux clients ?
On vous envoie une demande d’avis un mois après la réception de votre commande. On estime que c’est le minimum de temps nécessaire pour avoir porté et lavé un vêtement plusieurs fois et se faire vraiment un avis éclairé. Ensuite, tous vos avis sont publiés dans la semaine, qu’ils soient bons ou non.
Est-ce que vous demandez des avis sur 100% des produits commandés par les clients ?
On le faisait au début, puis on s’est rendu compte qu’on commençait à envoyer beaucoup trop d’emails à certaines personnes qui achètent régulièrement chez nous. Bref, on spammait un peu. En plus, ça commençait à nous prendre vraiment beaucoup trop de temps dans l’équipe de répondre aux avis - puisqu'on veut répondre individuellement en privé à presque chaque personne qui nous laisse un avis. Aujourd’hui, on ne demande plus d’avis sur les produits qui répondent aux deux critères suivants : 1/ Il y a suffisamment d’avis affichés sur le site pour que les personnes qui souhaitent acheter puissent se faire une opinion éclairée sur le produit 2/ Nous avons lu dans l’équipe Loom suffisamment d’avis pour comprendre comment faire évoluer le produit à la prochaine génération.
Minute papillon : qu’est-ce qui prouve qu’on ne modifie pas les avis en mettant des 5 étoiles partout ?
Honnêtement : rien, on vous donne juste notre parole. Comme pour le reste d’ailleurs : où on fabrique, d’où vient notre laine, la note de nos tests labos, etc. Les seules fois où on pourrait toucher à ce que vous écrivez, c’est si votre message contient des fautes d’orthographe (et encore y en a pas mal qui nous échappent) ou s’il est à caractère raciste, homophobe, etc (mais ça n’est jamais arrivé pour l’instant).
Demander un avis au bout d’un mois, ce n’est pas assez pour savoir si les vêtements sont vraiment durables, non ?
Vous avez raison, c’est pour ça que depuis mi-2020, on vous repose la question un an après votre achat, en vous demandant même une photo pour voir comment votre vêtement a vieilli. Pour l’instant, ces infos nous servent seulement à améliorer nos vêtements pour la prochaine génération, mais nous comptons bientôt les afficher publiquement sur le site. Pour ne pas solliciter inutilement nos clients, on ne demande pas les avis à un an sur 100% des produits commandés. Dès que nous avons lu suffisamment d’avis pour comprendre les points d’amélioration sur un produit en particulier, nous arrêtons d’envoyer ces demandes d’avis.